Vivre libres ou mourir (Monneron Freres French token - 5 Sols) - 1792

Side 1: VIVRE LIBRES OU MOURIR. PACTE FEDERATIF.
In ex.: 14 JUILLET 1790.
On the base of the cippus: DUPRÉ F.

Side 2: Around: MONNERON FRERES NEGOCIANS A PARIS 1792.
In the field: MEDAILLE / DE CONFIANCE /DE CINQ-SOLS / REMBOURSABLE / EN ASSIGNATS DE 50 tt. A ET / AU DESSUS.
In ex.: L'AN III DE LA LIBERTÉ.

Hennin 430
Mm. 39,5 - Copper
Engraver: Dupré
On the edge: DEPARTEMENS DE PARIS . RHONE ET LOIRE . DU GARD . & c.

Hennin - N° 430. Pl. 42 - 31 Décembre 1792 - Monnaie particulière

Vivre libres ou mourir. R/ Monneron frères. 1792. Médaille de confiance de cinq-sols. L'an IV.

VIVRE LIBRES OU MOURIR. La France, assise sur un piédestal, ayant près d'elle l'écu de France et un autel orné du médaillon de Louis XVI, présente aux fédérés la table de la constitution, sur laquelle on lit: CONSTITUTION DES FRANÇAIS. Les fédérés étendent le bras pour prêter le serment; sur l'un des drapeaux qu'ils tiennent, on lit: VIVRE LIBRE OU MOURIR. Au haut de l'ovale dans lequel est la composition, il y a: PACTE FEDERATIF. Près de l'autel, des rouleaux de papiers déchirés sur lesquels on lit, en caractères creux: DIME-PRIV (Priviléges). Exergue: 14 JUILLET. 1790. Sur la base du piédestal où est assise la France, on lit: DUPRÉ. F. (Fecit).

MONNERON FRERES NEGOCIANS A PARIS. En bas: 1792. Dans le champ : MEDAILLE DE CONFIANCE DE CINQ-SOLS REMBOURSABLE EN ASSIGNATS DE 50 tt . ET AU DESSUS. - L'AN III DE LA LIBERTE. Sans types. Sur la tranche: DEPARTEMENS DE PARIS. RHONE ET LOIRE. DU GARD. etc. [40 m .]. Cuivre.

Les détails relatifs aux monnaies particulières ou de confiance on été rapportés à la date du 31 décembre 1791, article de la pièce No. 340. Cet article contient aussi les particularités relatives aux monnaies des frères Monneron. Ces négocians continuèrent pendant l'année 1792 à faire des émissions de leurs monnaies pour des sommes considérables. Il parait certain que toutes ces monnaies furent frappées en Angleterre, comme on l'a déjà vu dans l'article de la pièce No. 340.
    Le sujet de l'avers de cette pièce est une répétition de la médaille gravée par M. Augustin Dupré pour la fédération du 14 juillet 1790, qui a été décrite à cette date, No. 165. Cette répétition est du même artiste, comme il a été dit à la pièce No. 340.
    L'indication de l'an troisième de la Liberté, qui est portée sur cette monnaie, est une erreur, puisque 1792 était l'an quatrième, conformément au décret de l'Assemblée Législative du 2 janvier 1792; mais il y avait eu confusion à cet égard, les uns comptant l'ère de la liberté depuis le I er . janvier 1789, et les autres depuis le 14 juillet de la même année. L'Assemblée Législative adopta le premier système, par son décret du 2 janvier 1792, ainsi qu'on l'a déjà vu au titre de l'année 1789. Cette confusion explique l'existence de deux variétés de cette monnaie; la première est celle décrite dans cet article, portant: 1792 - l'an III, qui fut très probablement frappée à la fin de 1791 ou dans les premiers jours de 1792, avec un revers préparé avant que l'on eût eu connaissance du décret du 2 janvier 1792, et dans le système que l'an troisième de la Liberté se prolongeait du I er . janvier au 13 juillet 1792. Il ne fut pas frappé un grand nombre d'épreuves de cette pièce, qui ne se trouvait pas conforme au décret du 2 janvier 1792. Elle fut donc remplacée par la seconde variété portant: 1792 - l'an IV, qui est décrite au No. suivant.
    On trouve des épreuves de cette pièce en argent.