Side 1:ARS LONGA VITA BREVIS. |
Side 2: Within a wreath: SOCIETAS MED. PARIS. INSTIT 22 MART 1796 |
Hennin 721, d'Essling 2019, Milan 125 (silver) |
Mm. 33 - AE |
Hennin - N° 721. Pl. 72 - 22 Mars 1796 - Jeton. |
Ars longa vita brevis. R/ Societas med. Paris. |
ARS LONGA VITA BREVIS. ( L'étude de l'art est longue, la vie est courte ). Tête d'Hippocrate à droite. Dans une courone de laurier: SOCIETAS MED. PARIS. INSTIT 22 MART 1796. ( Societas Medica Parisiensis instituta 22 die martii 1796 ) ( Société de Médicine de Paris instituée le 22 mars 1796 ). Pièce octogone [33 millimètres ]. |
...Lorsque le Gouvernement directorial eut été mis en activité, diverse hommes instruits cherchèrent à établir des Sociétés scientifiques pour replacer celles qui avaient été détruites pendant les années précédentes. Les médecins et chirurgiens surtout reconnurent l'utilité d'une réunion qui pût offrir un centre à toutes les recherches sur l'art de guérir. Plusieurs officiers de santé, comme on les qualifiait alors, formèrent la Société de Santé. Elle tint sa première séance particulière le 2 germinal an 4 (22 mars 1796), s'autorisant de l'article 300 de la constitution de l'an 3 qui portait: « Les citoyens ont le droit de former des établissemens particuliers d'éducation et d'instruction, ainsi qui des Sociétés libres, pour concourir aux progrès des sciences, des lettres et des arts. » M. Sédillot jeune fut le principal promoteur de cette Société, et son secrétaire général. Cette institution rendit de grands services; elle publia des Mémoires, et s'affilia à d'autres sociétés qui se formèrent avec les mêmes vues dans les départemens; elle donna des consultations gratuites, et distribua des prix. Bientôt après sa formation, dans la séance du 27 pluviôse an 5 (15 février 1797), elle prit le titre de Société de Médecine de Paris (*) sous lequel elle subsiste encore. Cette Société tint sa première séance publique le 27 prairial an 5 (15 juin 1797). Ce jeton, qui porte la date de la première séance particulière de cette société, fut frappé quelque temps après, pour être distribué aux membres de la Société pour droits de présence aux séances. La légende de l'avers est tirée des aphorismes d'Hippocrate. Outre ce jeton, il existe de cette société deux autres jetons pour les consultations gratuites, et deux médailles pour les prix les prix d'emulation. Ces pièces sont décrites aux numéros suivans. |
(*) Recueil périodique de la Société de Médecine de Paris, t. 2, p. 231. |